UFR: Ali Ordjo remplace Guihini Korei au poste de porte-parole adjoint de l'UFR

Nous venons d'apprendre que sitôt nommé, Guihini Korei a été démis de son poste de porte-parole adjoint de       l'UFR. Il a été remplacé par le chargé de la communication de l'UFDD, l'illustre Ali Ordjo.

Il faut relever que la nomination de Guihini Korei à l'un des postes du bureau exécutif de l'UFR a suscité des réactions les plus indignées de la part des tchadiens qui disent ne pas comprendre qu'un homme qui traîne un passé aussi lourd qu'est l'ex-DG de la sinistre DDS puisse être accepté dans une organisation qui a fait de la lutte contre la dictature son cheval de bataille.

Ainsi qu'il a été rapporté dans une correspondance de Tchadactuel datée de 2006, "Guihini était le tout puissant Directeur Général de la sinistre DDS, la police politique de Habré, qui a semé tant de désolation dans toutes les familles de toutes les régions du Tchad. Pour les Tchadiens, Guihini est synonyme du régime de Habré. Guihini c’est la DDS et vice versa. Sur ce chapitre, il n’y a rien à pérorer ; tout est connu, tout a été dit.

A l’écroulement du régime, à l’instar de tous les proches de Habré, Guihini a pris le chemin d’exil, mais à ce jour il est un des rares à continuer à goûter aux « délices » de l’exil. Après quelques brefs séjours au Niger, il a déménagé au Bénin, gîte propice à tous les rebelles tchadiens, où il s’est mis au service du nouveau locataire du palais rose.

La rébellion tchadienne ayant changé de tuteur, Guihini s’est retrouvé dernièrement à Khartoum dans la valise d’une personnalité, proche parent à lui. La communauté tchadienne à Khartoum voit très mal la présence de Guihini, les gens le boudent, refusent de le saluer, murmurent ; chacun le prend responsable direct de la mort de tel frère, tel cousin, tel oncle, etc."
L'UFR a peut-être bien fait de remplacer ce bonhomme même s'il doit continuer par bénéficier de la présomption d'innocence jusqu'à ce qu'un tribunal le déclare coupable des faits qui lui sont reprochés.
Bienvenu à Ali Ordjo qui va désormais travailler de concert avec Abderaman Koulamallah.

Tchadoscopie