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ALHOURIYA
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10 janvier 2009

Villepin s'attaque à un Sarkozy "touche à tout"

Affaire Clearstream : Villepin accuse SarkozyL'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué ce vendredi Nicolas Sarkozy, le qualifiant de président de la République "touche à tout" dont le comportement relève de "l'hyper activité" plus que de "l'hyper efficacité".S'exprimant sur LCI, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué ce vendredi Nicolas Sarkozy, le qualifiant de président de la République "touche à tout".

"Je dirais que l'hyper activité n'est pas suffisante, ce qui m'intéresse moi c'est l'hyper efficacité", a-t-il déclaré, commentant le terme d'"ego président" utilisé par le socialiste Laurent Fabius pour définir le chef de l'Etat. Il faut "un président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l'essentiel, pas un président touche à tout, pas un président qui ne répond pas aux questions des Français, pas plus d'ailleurs que des journalistes", a énuméré l'ancien Premier ministre.

Il faut traiter les questions en profondeur"

Il a souhaité que celui-ci "reprenne contact avec la réalité nationale" et se rende "compte qu'il ne suffit pas de passer d'un sujet à l'autre, d'une image à l'autre, qu'il ne suffit pas de regarder la superficie des choses et qu'il faut traiter les questions en profondeur".

Il a également mis en cause "la multiplication des réformes" engagées par le chef de l'Etat qui, selon lui, "ne sont pas de nécessité immédiate, comme la réforme de la justice et de l'audiovisuel".

"C'est une erreur de vouloir faire nommer le président de France Télévisions par l'Elysée, une erreur de vouloir supprimer le juge d'instruction sans la contrepartie d'une indépendance du parquet" assure-t-il même dans une interview accordée au Parisien.

Ne voulant pas juger la réforme de la justice "à l'aune de (sa) propre expérience" dans l'affaire Clearstream, Dominique de Villepin a toutefois souligné que si l'on remplaçait le juge d'instruction par un juge de l'instruction, comme le souhaite le chef de l'Etat, il fallait "un parquet indépendant".

Il a mis en garde contre un risque de "régression des libertés publiques" estimant qu'"il y a un danger à vouloir museler l'opinion dans cette période" de crise.

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