Contreverse autour d'une interview
Ces derniers jours, on assiste à une controverse autour d'une interview qu'a accordée Michelot et dont se disputaient la paternité Makaila et Dr. Ley.Dans
cette affaire au goût de concurrence médiatique, on n'a pas bien
compris comment est-on arrivé à se mélanger les pédales ? Comment
Makaila et Ley se sont mutuellement accusés d'usurbation de titre ?
Pourquoi M. Michelot a t-il laisser faire ?
Ce sont là quelques questions qui nous ont poussé à mener une simple investigation. Nous sommes parvenus à
recoller le morceau de cette affaire qui ressemble à une compétition voilée entre blogeurs, chacun cherchant le scoop.
En premier lieu, Makaila aurait convenu avec M. Michelot d'une interview et cela daterait de plusieurs mois déjà.
Entre temps, Michelot reçoit également une proposition d'interview de Dr. Ley et l'accepte.
Makaila
et Ley envoient tous les deux leurs questionnaires à Michelot. Ce
dernier filtre les questions qui l'intéressent et apporte des réponses
adéquates. Puis il renvoie à ses deux interlocuteurs leur questionnaire
avec les réponses sans pour autant les informer du mixage qu'il a
opéré en toute liberté.
Michelot, tout comme Makaila et Ley, dispose d'un site Internet et s'offre la primeur de l'interview mais en plus
la distribue à tour des bras à d'autres blogs et Sites tchadiens sans pour autant signer l'interview.
Ambenatna
et bien d'autres blogs et sites publient telle quelle l'interview. Mais
les auteurs ne font pas prier pour réclamer la marque déposée du
produit fini. Plus étonnant quand l'interviewé lui-même s'emmure dans
un silence assourdissant qui laisse planer le doute.
Au finish, sur les 16 questions qui constituent l'interview, une seule a été soumise par Makaila et c'est la
question n° 4. Toutes les quinze autres autres font partie d'une batterie de questions envoyées par Ley.
15
à 1 est donc le score fleuve de ce match qui a opposé Makaila à Dr. Ley
sous l'arbitrage très contesté de Michelot. Le commissare du match,
Ambenatna, a déjà averti que les communiqués, les interviews, les
déclarations ne suffisent plus pour mobiliser les foules en ces temps
de crises économiques. Il faut nous informer sur ce qui se passe
réellement à Khartoum et aussi sur le terrain. Nos antennes orientées
en permanence vers l'Est ne captent malheureusement aucun signal. Alors
qu'est ce qui se passe ?